Axes de recherche
Structure chromatinienne et régulation de l'expression génique par les hormones stéroïdes
Le DNA chez les Eucaryotes est associé à des protéines nommées histones, pour former une structure très élaborée, la chromatine, qui est généralement peu accessible à la machinerie de transcription.Nous cherchons à comprendre comment, sous influence hormonale, le récepteur des oestrogènes modifie le compactage chromatinien pour permettre un amorçage efficace de la transcription des gènes-cibles des oestrogènes De plus, nous étudions le mécanisme grâce auquel les noyaux des nucléosomes restent associés au DNA pendant la transcription
Les récepteurs des proliférateurs de peroxisomes (PPARs) en qualité de régulateurs du métabolisme énergétique
Les "Peroxisome Proliferator Activated Receptors" (PPARs) sont membres de la super-famille des récepteurs nucléaires, à laquelle appartiennent également les récepteurs des hormones stéroïdes, des hormones thyroïdiennes ainsi que de l'acide rétinoïque. L'évolution conjointe des récepteurs hormonaux nucléaires et des réponses géniques qu'ils gouvernent conduit à la formation de réseaux de gènes non apparentés, souvent intimement liés dans le cadre de processus vitaux qui sous-tendent la formation du plan général des organismes, de la morphogenèse et de l'homéostase. Un faisceau de données tend à prouver que les PPARs ont une fonction intégrative dans le contrôle de l'expression de plusieurs gènes jouant un rôle clé dans le stockage et la mobilisation des graisses. Nos recherches ont pour but l'élucidation du mode d'action des PPARs. Une bonne compréhension des bases moléculaires de l'action de ces récepteurs laisse entrevoir des applications médicales intéressantes, dans le domaine des maladies cardiovasculaires, de l'obésité, du diabète non-insulino-dépendant et de pathologies de la peau
Présence dans l'environnement et effets de composés disrupteurs endocrinaux
Depuis quelques années, un certain nombre de polluants sont soupçonnés d'avoir un effet sur le système endocrine des êtres vivants. Des études in vitro montrent que certains de ces polluants ont un effet oestrogénique, mais peu de travaux ont été menés in vivo. Il existe des observations inquiétantes qui pourraient être liées à la présence de tels polluants dans l'environnement, comme la diminution de la qualité du sperme chez l'homme, et la démasculinisation de poissons et de reptiles. La combinaison de différents xéno-oestrogènes semblerait provoquer un effet particulièrement néfaste. Le problème susmentionné est l'objet d'une recherche interdisciplinaire Université de Lausanne - Ecole polytechnique fédérale de Lausanne Dans le cadre de ce projet, nous nous occupons du développement et de la mise au point de tests moléculaires utilisant le récepteur des oestrogènes pour détecter et quantifier d'éventuelles propriétés oestrogéniques de produits chimiques polluants prélevés dans un système aquatique