Antoine Kernen

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The Developmental State Strikes Back? The Rise of New global Powers and African States "Developent Strategies".
2016 - 2020 (36 mois)
Applicant : Antoine Kernen, Didier Péclard (UNIGE), Francis Akindès (Univ. Alassane Ouattara), Pierre Fabien Nkot (Univ. Yaoundé I)
Other partners : Guive Khan,
Swiss Programme for Research on Global Issues for Development

Over the past 20 years, the landscape of development in Africa has gone through three parallel processes of change. (1) Since the end of the Washington consensus, new paradigms in the field of international development are emerging, whereby the state is given a more important role as driver of development (2) Considered "hopeless" at the beginning of the 2000s, African economies have gone through a period of unprecedented growth. The recent decline of commodity prices will have an impact, but growth prospects remain high. (3) This change in context is all the more important as it coincided with the rise of new global powers (the BRICS and China in particular). Their rise has had two related consequences for African states. First, the arrival of new donors provides alternative sources of funding. Second, emerging 'Southern' global powers are also important and attractive as alternative models of development.

So far, research has concentrated on the international dimension of the debate, we argue in contrast that in this new context it is essential to take into account the agency of African states and development planners in the debate. However, the return of the state as an engine of development in both policy discourse and development practice on the ground also needs to be looked at critically. This is what this project sets out to do. In a context where the developmental state seems to be "striking back", we propose to ask whether and to what extent the development strategies of African states will lead to the simple reproduction of long-established relations of power and the deepening of social inequalities, or whether they are part of a socially transformative agenda - or both.

Chinese goods' revolution in Africa
2013 - 2016
Applicant : Antoine Kernen,
Other partners : Antoine Guex, Simon Andrey, Guive Khan
Depuis une vingtaine d'années, les statistiques rendent compte d'un accroissement régulier et rapide des échanges commerciaux entre la Chine et les pays africains. Dans le même temps, les investissements des entreprises chinoises dans les matières premières sont devenus plus fréquents. Ce renforcement des liens économiques entre la Chine et l'Afrique s'opère alors que le gouvernement chinois approfondit ses relations diplomatiques, accroît de manière substantielle les montants de son aide et se positionne comme un bailleur alternatif de prêts préférentiels ou commerciaux.

Partant de ce constat, nombreux sont les analystes et les acteurs qui en déduisent l'existence d'une stratégie coordonnée de la Chine en Afrique. Le terme de « colonisation », utilisé par certains, rend bien compte, au-delà du très lourd passif de ce terme, de l'idée de l'organisation de la présence chinoise en Afrique et de sa « rationnalité » économique. En reprenant et simplifiant l'argument des théories marxistes sur l'impérialisme, ils affirment comme une évidence que la recherche de matières premières nécessaires pour son développement économique pousse la Chine dans cette « aventure africaine ». La relative simultanéité entre le moment où la Chine est devenue importatrice de pétrole et le début de l'internationalisation de « ses » multinationales sert d'argument irréfutable pour constuire l'exceptionnalité de la présence chinoise en Afrique.

En nous focalisant sur les différents acteurs de la présence chinoise en Afrique, nous avons pris le contrepied de cette littérature. Ce choix nous a permis de montrer la multiplicité des profils et des stratégies des entreprises chinoises sur le continent et de remettre en cause la vision présentant l'Etat chinois comme le grand organisateur de cette présence. Alors même que l'articulation entre l'Etat et « ses » entreprises est très souvent posée comme une évidence, les études de terrain montrent que ces dernières bénéficient aujourd'hui d'une très large autonomie et ne peuvent plus être considéré

The "Chinese" in Mali, Cameroun and Sierra Leone
2009 - 2012
Applicant : Antoine Kernen
La thématique du renforcement rapide des liens économiques et politiques entre la Chine et l'Afrique a surtout été abordée à ce jour par des internationalistes. Les trois principaux types d'interprétation font toutes l'erreur de considérer l'Etat chinois comme le grand organisateur de l' " offensive " sur le continent. En s'appuyant sur la littérature traitant de l'Etat chinois contemporain, qui souligne la décentralisation et la relative faiblesse de l'Etat central, et sur les études de terrains que nous avons menées, nous prendrons le contre-pied des thèses dominantes dans ce champ.Nous proposons l'hypothèse selon laquelle nous n'assistons pas en Afrique à la mise en oeuvre d'une stratégie élaborée par un Etat "développementaliste", mais bien davantage à un processus d'internationalisation de certaines entreprises chinoises cherchant à fuir la compétition féroce et à des migrations individuelles spontanées, le plus souvent déconnectées de la nouvelle diplomatie et de la coopération chinoise en Afrique. Dès lors, notre objectif portera sur la déconstruction du terme de "Chinois en Afrique". En focalisant notre attention sur les différents types d'acteurs de cette relation Chine-Afrique, nous pourrons ainsi complexifier l'image de la présence chinoise en Afrique et comprendre comment la "stratégie chinoise en Afrique" se décompose en une multitude de stratégies différentes ayant chacune des logiques propres. Nous avons donc choisi de centrer ce travail sur trois types d'acteurs chinois en Afrique : 1. Les acteurs de la diplomatie et de la coopération chinoise 2. Les entreprises d'Etat chinoises 3. Les migrants Notre choix de couvrir un spectre relativement large est nécessaire à un moment où l'étude du phénomène reste encore embryonnaire et marquée par une faiblesse des données empiriques. Gardons aussi à l'esprit que les communautés chinoises dans les pays choisis sont relativement peu nombreuses et installées essentiellement dans les capitales depuis une dizaine d'années. Les trois études de cas, nous permettro

Le transfert de politiques innovatrices dans les "pays en développement" et les organisations internationales. Le cas des politiques de transfers conditionnelles en espèces et des politiques de décentralisation dans quatre pays.
2009 - 2012
Applicant : François-Xavier Merrien, Antoine Kernen
Other partners : Angèle Mendy, Danièle Lopez Wohnlich
La présente requête vise à étudier le processus de diffusion et de transfert de politiques novatrices similaires (" transferts conditionnels en espèces " et des politiques de " gouvernance démocratique locale ") dans un ensemble diversifié de pays " en développement " ayant comme point commun de dépendre de l'aide financière et technique des organisations internationales.Le transfert de politiques (publiques) désigne, selon Dolowitz et Marsh (1996, 2000), un processus par lequel " la connaissance des politiques publiques, des idées et des arrangements institutionnels qui fonctionnent dans un système politique donné (présent ou passé), est utilisée pour la mise en oeuvre de politiques, d'idées et d'arrangements institutionnel dans un autre système politique " (Dolowitz, Marsh, 2000, 5). Notre recherche vise à analyser les facteurs qui conditionnent le transfert, la signification de ces derniers et les acteurs décisifs dans le processus. Pour analyser ces processus, notre recherche prend pour objet deux politiques : les politiques de transferts conditionnels en espèces (TCE- Conditional cash transfers) et les politiques de " gouvernance démocratique locale " qui connaissent une vague de diffusion très large, par-delà les continents, depuis les pays émergents jusqu'aux pays les plus pauvres. L'analyse de la diffusion et du transfert de deux politiques sera menée à partir d'une étude qualitative approfondie de quelques cas de figure (Brésil, Philippines, Cap vert, Mozambique). L'objectif de la recherche est de saisir de manière fine les modes opératoires des organisations internationales, les combinaisons variables de coercition et de persuasion, la manière dont les différents " forums " de politiques publiques s'emparent de ces modèles, les mécanismes d'apprentissage et de légitimation se mettant en oeuvre dans les espaces nationaux, les phénomènes de " traduction " des politiques et ou d'opposition émergeant de différents secteurs de la société.

Transformation de la gouvernance du social en Chine: le cas des nouvelles ONG caritatives
2006 - 2009
Applicant : Antoine Kernen
Other partners : Yuan Ying

Others projects

Développement Myths in Practise
2010 - 2011
grant-giving organisation : SNIS (Switzerland)
Applicant : François-Xavier Merrien

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